L’Italie est le berceau de la civilisation. Elle regorge de ruines attestant de son passé glorieux. Des marbres millénaires qu’il suffit de nettoyer pour faire ressortir une beauté séculaire. Des monuments si bien conservés qu’il est pratiquement impossible de leur donner un âge. Nous en avons tiré des enseignements et nous avons inventé le revêtement de sol en granulat de marbre mélangé à de la résine. Vous pouvez vous aussi vous rendre en Italie et visiter tout ce que ce pays a à vous montrer.

Italie des îles, Italie des villages, Italie d’art et d’histoire, Italie romantique… Envolez-vous pour un voyage en Italie plein de surprises. Des villes d’art enchanteresses aux côtes idylliques, à vous la dolce vita !

Masque du carnaval de Venise

Le mystère du masque bleu.

Rome, ses vestiges, ses fontaines et ses terrasses animées, Venise, son carnaval et ses gondoles éternelles, Florence et ses chefs-d’œuvre… De ville en ville, laissez-vous émerveiller par la beauté de l’Italie. Plongez dans son histoire passionnante, du fascinant Colisée aux ruines de Pompéi. Dans les terres, allez de  villages pittoresques en étendues verdoyantes parsemées d’oliveraies et de tournesols. Pendant vos vacances en Italie, vous serez à la fois charmé et ébloui en vivant des expériences comme :  

  • Aller de village en village dans les Cinque Terre
  • Sillonner la Côte Amalfitaine, ses calanques, ses plages, ses jardins d’agrumes…
  • Explorer les vestiges de l’Empire romain à Rome, Pompéi, Hernaculum…
  • Se balader à vélo à travers les collines et les vignes de la Toscane
  • Goûter la meilleure pizza de votre vie à Naples

Les passionnés d’art seront aux anges en marchant sur les pas de Michel-Ange, Léonard de Vinci, Boticelli… Les amoureux de sable fin trouveront leur bonheur sur les plus belles plages italiennes, en Sicile, dans les Pouilles, en Calabre, et bien sûr en Sardaigne.

Rien de tel qu’un voyage en Italie pour profiter pleinement du climat méditerranéen ou de ces grands centres urbains. Plongez dans ce riche patrimoine historique, du nord au sud du pays. Partez à la découverte de Rome, Pompéi, Venise, Milan ou Florence.

Réaliser un voyage en Italie, ça n’est pas seulement profiter d’une gastronomie qui sent bon l’huile d’olive et les pâtes fraîches. C’est aussi les gondoles de Venise, Ferrari, les monuments antiques, la mode, la Méditerranée. Du nord au sud, de la Lombardie à la Calabre, l’Italie fait envie au voyageur épris de douceur de vivre.

L’Italie, c’est une histoire exceptionnellement riche, avec l’influence politique, économique et artistique de l’Empire romain et de la Renaissance. Aujourd’hui grande puissance économique mondiale, son rayonnement culturel reste intact.

Une véritable aventure

Un voyage en Italie, c’est l’occasion de découvrir la culture du pays. Venise, par exemple, est bien connue, pour son histoire, mais aussi pour ses gondoles et son célèbre carnaval.

Un voyage en italie - Drapeau Italien

Le drapeau italien. Il reprend les couleurs des trois vertus théologales que sont l’espoir (vert), la foi (blanc) et la charité (rouge). © DP

L’Italie c’est aussi une île où l’on cuit un pain appelé « papier à musique » il a forcément de quoi séduire. Située au milieu de la mer Méditerranée occidentale, la Sardaigne, région italienne, conserve les vestiges de la culture nuragique. Partez à sa découverte.

Après quelques indications sur le pays, nous commencerons notre périple à Rome avec un témoignage de la force de l’Empire romain, le Colisée. C’est l’un des monuments les plus visités au monde. Suivront Milan et Florence, places fortes, respectivement de la finance et des arts.

Ensuite, nous assurerons le dépaysement avec une escale à Venise, « la Sérénissime ». Vous apprécierez la Cité des Doges depuis la place Saint-Marc, au cœur de la lagune. L’émotion sera au rendez-vous dans les allées de Pompéi et Herculanum. Deux villes figées pour l’éternité après l’éruption du Vésuve, près de Naples.

 

Un voyage en italie - Régions d’Italie

L’Italie compte de nombreuses grandes villes dans toutes les régions, de Venise à Palerme. Des destinations de choix pour un voyage en Italie à travers tout le pays.

 

Carte d’identité de l’Italie

L’Italie, c’est une histoire incroyable. Les villes italiennes ont su se développer à partir de leur patrimoine unique pour accueillir les touristes toujours plus nombreux.

Une des nombreuses carrières de marbre en Italie

Une des nombreuses carrières de marbre en Italie.

Entre les sept collines de Rome, le palais des Doges à Venise, le Ponte Vecchio de Florence, la fameuse tour penchée de Pise, les Pouilles, Milan et sa Scala ou encore la célèbre et mystérieuse Cité du Vatican, l’Italie offre un spectre étendu de culture et de passion. La célèbre « botte » ravit également les papilles, avec une gastronomie spécifique entre le nord et le sud, puisque chaque région offre ses propres spécialités. Gastronomie italienne et culture Parmi les plus notables, on retiendra les scampi fritti, le minestrone, les lasagnes, les antipasti, le risotto, les pizzas, et bien entendu les pasta ! Sans parler des délicieux nectars italiens : chianti, prosecco, etc.

Alors n’attendez plus, attardez-vous à la terrasse d’un café, tout en savourant un délicieux ristretto ou un crémeux cappuccino. L’Italie séduit par sa douceur de vivre, entre fêtes religieuses et carnavals, une mode intemporelle et une multitude d’activités balnéaires, alpines ou citadines. La surprise est au rendez-vous pour magnifier une escapade de quelques jours ou de plusieurs semaines, grâce à des atouts historiques, mais aussi tournés vers le futur. Succombez à la dolce vita… en gondole bien sûr.

Économie et tourisme en Italie

L’Italie est un pays à la fois brouillon et génial. L’énergie est partout, pour servir une créativité qui fait la signature d’une nation chaque fois que le bon goût est à l’honneur. Le tourisme est une clé de l’économie transalpine. Ainsi, à une balade romantique à Milan peut succéder une soirée chaleureuse à Naples, pour se réveiller le lendemain matin bercé par les mille et une senteurs d’un bon café face à la majestueuse fontaine de Trevi.

L’Italie, septième puissance économique mondiale, dispose d’une industrie génératrice de richesses, comme la sidérurgie nécessaire aux nombreux constructeurs automobiles et les transports ferroviaires, la chimie utile au groupe Pirelli.

La mode italienne

Enfin, pour un pays où la mode relève de l’excellence, le textile fait partie intégrante des industries majeures pour rehausser le charme des belles Italiennes, pour lesquelles succombent les principaux pays partenaires tels que l’Allemagne, la France, l’Espagne, les États-Unis et le Royaume-Uni.

L’Italie en chiffres

  • Superficie : 301.230 km2
  • Population : 60.626.000 habitants (en 2011)
  • Capitale : Rome
  • Autres villes : Milan, Gênes, Turin, Venise, Florence, Naples, Bologne, Pescara, Palerme, Cagliari
  • Point culminant : mont Blanc (4.810 mètres)
  • Langue : italien et dialectes
  • Fête nationale : 2 juin, fête de la République
  • Religions : catholique (80 %)
  • Monnaie : euro
  • Principales exportations : les machines et équipements de transport, les produits chimiques, l’habillement et les chaussures, le tourisme.
  • Gouvernement : démocratie parlementaire
  • PIB par habitant : 30.136 dollars (en 2013)
  • Climat : continental dans le nord, méditerranéen dans le sud et les îles
  • Devise : aucune devise
Le Ponte Vecchio à Florence

Le Ponte Vecchio à Florence.

Le Ponte Vecchio, à Florence, est constitué d’une rue piétonne et d’une galerie marchande. Il s’agit du seul pont de la ville à ne pas avoir été détruit en 1944. © Markus Bernet, CC by-sa 2.5

Température moyenne annuelle

Villes Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Septembre Octobre Novembre Décembre
Rome 08 09 11 14 18 22 25 25 21 17 12 09
Milan 02 04 08 13 17 21 24 23 19 14 07 03
Venise 03 05 08 12 17 21 23 22 19 14 08 04
Naples 08 09 11 13 18 21 24 24 21 17 13 10

Le Colisée de Rome

Nichée au cœur de la botte italienne, Rome, la capitale, regorge de sites antiques incroyablement bien conservés malgré les traces du temps. C’est notamment le cas du Colisée, un bijou du patrimoine italien à visiter. À l’origine appelé amphithéâtre Flavien, le Colisée est situé en plein cœur de la ville de Rome, et constitue l’une des œuvres les plus marquantes de l’architecture romaine. Sa construction aurait débuté entre 70 et 72, sous les ordres de l’empereur Vespasien, et se serait terminée en 80 sous Titus. Le Colisée de Rome, emblème de la ville antique, fait partie du patrimoine italien. Aujourd’hui en état de ruine, il attire toujours plus de quatre millions de visiteurs chaque année. Initialement, le Colisée était destiné à la chasse d’animaux sauvages, aux combats de gladiateurs et à d’autres manifestations sociales. Cette bâtisse a été utilisée pendant près de 500 ans, courant ainsi jusqu’au VIe siècle. Outre les jeux publics, de nombreux autres évènements se sont tenus au sein de cette arène : des naumachies (sorte de batailles navales), des drames issus de la mythologie romaine et autres reconstitutions de grandes batailles, et même des exécutions publiques. À souligner également, le Colisée a connu des vocations multiples : ateliers d’artisans, forteresse, sanctuaire chrétien, habitations, etc.

Une attraction majeure de Rome

En Italie, au cours du haut Moyen Âge, ce lieu a été laissé à l’écart pendant un temps. Résistant à plusieurs tremblements de terre, il est aujourd’hui un vestige antique, mais est toujours resté, malgré les siècles, le symbole de la puissance de l’histoire de Rome.

Aujourd’hui, il s’agit de l’une des principales attractions touristiques de la ville, qui entretient des liens étroits avec l’Église catholique romaine, jouant notamment un rôle lors du Vendredi saint.

Florence et ses lieux d’intérêt

Plus besoin de présenter l’art florentin…

Le Ponte Vecchio à Florence

Le Ponte Vecchio à Florence.

La ville de Florence a été l’un des fers de lance qui ont accompagné l’expansion de la culture italienne. Elle a été élue capitale européenne de la culture en 1986. Parmi ses lieux d’intérêt figurent la cathédrale Santa Maria del Fiore, le Ponte Vecchio, le centre historique, la basilique Santa Croce…

Florence la superbe… Esthétique et captivante, la capitale de la Toscane a su faire perdurer son patrimoine au cours des siècles.

Le Ponte Vecchio passe au-dessus de l’Arno, le fleuve qui traverse Florence. Il est l’un des lieux d’intérêt majeurs de la ville. Dès la fin du Moyen Âge, et plus précisément aux XVe et XVIe siècles, Florence a été le centre culturel et politique de l’Europe et a joué un rôle prépondérant au niveau de l’architecture et des arts monumentaux. Berceau de la Renaissance italienne, Florence a toujours été présente sur la scène mondiale. Ancienne terre favorite du clan Médicis, elle présente à ses visiteurs des bâtiments à l’architecture intéressante, dont la conservation montre tout l’intérêt des Italiens.

La cathédrale Santa Maria à Florence

La cathédrale Santa Maria à Florence.

Parmi les plus notoires, on retrouve la cathédrale Santa Maria del Fiore, aussi appelée Duomo, bâtiment construit au XIIIe siècle, la basilique Santa Croce (plus grande église franciscaine au monde, où reposent Michel-Ange, Machiavel, Galilée, etc.).

N’oublions pas le palais Pitti, le plus important de la ville, le Palazzio Vecchio, l’hôtel de ville de Florence… Autant de chefs-d’œuvre d’intérêt mondial réalisés et décorés par des artistes comme Giotto, Brunelleschi, Botticelli ou encore Michel-Ange.

L’émerveillement est à chaque coin de rue à Florence. Réputée pour ses ponts, la ville en recense des dizaines, parmi lesquels le pont Santa Trinita, le pont alle Grazie, le pont alla Carraia, le pont di San Niccolò, et enfin le plus célèbre, symbole de la ville : le Ponte Vecchio.

La culture s’est emparée de la ville, qui propose à ses visiteurs de nombreux musées : la galerie des Offices, considérée comme le plus beau musée de peinture d’Italie, le musée national du Bargello, la galerie de l’Académie (un incontournable de la cité), la Galerie Palatine située dans le palais Pitti, etc.

Enfin, Florence, c’est aussi de nombreuses places pittoresques : la Piazza della Signoria où trône le palais Vecchio, la Piazza della Repubblica, la Piazza del Duomo ou encore la Piazza Santa Croce, le tout bercé par l’Arno, le fleuve qui traverse la ville.

Les rives de l'Arno à Florence

Les rives de l’Arno à Florence.

Il est possible d’admirer l’ensemble du centre historique de la ville depuis les collines environnantes, particulièrement celle de l’esplanade Michel-Ange ou de Fiesole. L’ensemble du centre historique est classé depuis 1982 au patrimoine mondial de l’Unesco. Attention les yeux !

L’Arno est un fleuve traversant le centre de la ville de Florence. On le retrouve aussi à la hauteur de Pise.

Le centre de Florence est traversé par l’Arno. Le long de ses deux rives, les monuments historiques et l’architecture se mêlent aux œuvres d’art qui font la richesse du patrimoine de cette ville à découvrir à pied.

Tourisme à Milan

Pour prendre un peu de hauteur et ravir les mélomanes, Milan donne des ailes, de la légèreté et de la douceur avec sa célèbre Scala. Les courbes superbes de son architecture renforcent les opéras qui y sont représentés. Mais ce n’est pas le seul atout de la ville, également célèbre pour la mode et le shopping ainsi que pour le football, avec le club AC Milan.

Cathédrale - Le Duomo à Milan

Cathédrale – Le Duomo à Milan.

La cathédrale de Milan, aussi appelée Dôme de Milan, est la troisième plus grande église au monde, derrière la basilique Saint-Pierre de Rome et la cathédrale de Séville. La ville italienne est également célèbre pour la mode, le shopping et le club de football AC Milan.

Si Milan attire tant, c’est surtout pour la mode, le shopping, son club de football (AC Milan), ses nombreux restaurants et l’opéra. Beaucoup ne connaissent la capitale lombarde que de nom, et pourtant…

Épicentre mondial de la mode, mais aussi cœur commercial, financier et industriel de l’Italie, Milan abrite le siège de la Bourse italienne. La ville a accueilli l’exposition universelle en 2015, du 1er mai au 31 octobre.

De nombreux monuments ornent la ville, à l’image du Dôme, ou de l’église Santa Maria delle Grazie, où il est possible d’admirer la célébrissime Cène de Léonard de Vinci. On citera aussi l’abbaye de Clairvaux, la Galleria Vittorio Emanuele II (qui rassemble les boutiques les plus onéreuses au monde et les restaurants les plus luxueux), où il est bon de s’attarder sous la coupole de verre…

Si Milan est mondialement connue, c’est principalement pour sa célèbre Scala, l’un des plus importants théâtres du monde. Construit par l’architecte Giuseppe Piermarini, il a été réalisé en seulement deux ans sous les ordres de Marie-Thérèse d’Autriche, après la destruction par les flammes de l’ancien théâtre.

La Scala de Milan

La Scala de Milan.

C’est L’Europa riconosciuta de Salieri (l’ennemi de Mozart) qui a ouvert le bal le 3 août 1778, lors de l’inauguration de la bâtisse. Au fil du temps, cet opéra a vu son répertoire s’étendre, notamment avec l’arrivée de représentations majeures telles que Il turco in Italia de Verdi ou encore Norma de Vincenzo Bellini.

À cette époque, la Scala de Milan a beaucoup souffert de la concurrence acharnée des établissements voisins, mais c’est grâce à Richard Wagner ou encore Giuseppe Verdi qu’elle a pu faire la différence, en particulier lorsque ce dernier a apporté les partitions d’opéras comme Aida, Otello ou encore Falstaff. Mais outre des opéras, de nombreux ballets y ont été représentés, et quelques danseurs étoiles ont pu évoluer sur les planches de cette prestigieuse salle. La Scala a aussi accueilli certaines cantatrices de renom, comme Maria Callas ou Renata Tebaldi.

Venise et son histoire

Mystérieuse et enjôleuse, Venise ensorcelle. Ville indéfinissable, Venise demeure le lieu des possibles et de l’éternel recommencement. La Sérénissime possède un charme dû à son histoire et une aura qu’il est difficile de trouver ailleurs, avec ses gondoles et son carnaval. Dans cette ville à taille humaine, une sorte de magie opère et séduit les visiteurs… À voir, notamment, la basilique Saint-Marc et le palais des Doges.

Rien de mieux qu’une balade en gondole pour découvrir les nombreux ponts de Venise : le pont du Rialto, le pont des Soupirs, le pont de la Liberté, etc. Ou encore le précieux Campo San Fantin, à la porte de La Fenice, opéra construit au XVIIIe siècle.

Des gondoles à Venise

Des gondoles à Venise.

La ville a été installée sur une lagune, d’où une situation étonnante. Parsemée de bâtisses historiques, construites pour la plupart entre les XIIe et XVIe siècles, la ville présente un ensemble harmonieux.

Mais le poumon de Venise est sans conteste la fameuse place Saint-Marc. Centre religieux, social et politique, elle accueille la tour de l’horloge, le palais des Doges et la basilique Saint-Marc, synthèse emblématique de près de 1.000 ans d’architecture.

Venise compte plus de 84 églises, dont la plus connue reste la basilique Saint-Marc. Construite en 828, il a fallu près de cinq siècles pour qu’elle arrive au résultat actuel, une symbiose des arts roman, byzantin et de la Renaissance.

Initialement conçue sur le modèle de l’église des Douze Apôtres de Constantinople, elle se différencie par son aspect en forme de croix grecque avec ses cinq dômes, et ses mosaïques disposées sur la façade.

Venise accueille les couples sur ses gondoles dans la plus belle tradition romantique. Un cliché qui traverse les âges sans jamais passer de mode, comme les joyaux architecturaux et artistiques que l’on peut découvrir à chaque coin de rue ou de canal.

Le palais des Doges

Le palais des doges - Venise la nuit

Le palais des doges à Venise.

La Cité des Doges propose également de nombreux musées, à l’image du musée de l’Académie qui regroupe les chefs-d’œuvre des plus grands maîtres de l’Italie, le palais Grassi où est conservée une collection privée d’art moderne et contemporain appartenant au milliardaire français François Pinault, et enfin le palais des Doges, qui accueillait le siège des instances de la république, et qui est, d’un avis général, le plus bel édifice gothique d’Europe. Ce dernier se situe au bord du Grand Canal, sur la place Saint-Marc parsemée d’une multitude de boutiques et de cafés, dont le renommé Caffè Florian, fondé en 1720.

À découvrir également, l’île de Burano, reconnue pour sa dentelle et ses canaux entourés de demeures colorées, et l’île de Murano, mondialement célèbre pour son phare blanc et sa fonderie de verre.

Le carnaval de Venise

Et comment mieux clôturer qu’en évoquant la ferveur du carnaval ? Une des plus vieilles manifestation populaire du monde, cet événement attire chaque année des milliers de touristes venus du monde entier pour se déguiser et profiter de la fièvre de la Sérénissime ! Le carnaval de Venise est une fête traditionnelle italienne remontant au Moyen Âge. Il commence dix jours avant le mercredi des Cendres et se poursuit jusqu’au mardi gras. Connu pour ses costumes et ses masques, il attire des foules considérables.

Histoire du carnaval de Venise

Des traces attestées du carnaval de Venise apparaissent dès le Xe siècle lors de spectacles publics les derniers jours précédant les mortifications du carême. En 1094, le carnaval est mentionné dans un édit du premier doge de Venise Vitale Falier. Rituel civique, il sert initialement à façonner la cohésion civique et politique de la commune constituée de sestieri (quartiers) marqués par leur forte identité. Il est progressivement pris en main les siècles suivants par l’aristocratie qui canalise la fête mais continue à associer le peuple aux jeux publics (notamment la pyramide humaine appelée « Forces d’Hercule », la chasse aux porcs au XIIIe siècle, remplacée par la chasse aux taureaux au XVIe siècle, suivie d’une mise à mort et d’une distribution de viande), aux fêtes (épousailles du Doge avec la mer, fête des Maries remplacée à la fin du XIVe siècle par le jeudi gras marqué par le sacrifice rituel du taureau et de douze porcs), voulant ainsi par ces spectacles affirmer la puissance de sa cité.

Masque du carnaval de Venise

Masque du carnaval de Venise.

Le but premier du carnaval de Venise était d’abolir les contraintes sociales habituelles. Le riche devenait pauvre et vice versa, les personnes qui se connaissaient bénéficiaient du privilège de ne plus avoir à se saluer grâce à l’incognito procuré par les masques apparus au XIIIe siècle. Le port du costume permettait une liberté inconnue pendant le reste de l’année, les individus pouvaient transgresser certaines règles sans se faire reconnaître. Institutionnalisé et « codifié » à la Renaissance, le carnaval s’ouvre à l’opéra à partir du XVIe siècle et accueille les princes d’Europe (auparavant le théâtre avec ses prix d’entrée réduits était plus populaire). C’est à partir du XVIIe siècle, à l’époque baroque, que le mythe du carnaval de Venise s’est répandu dans toute l’Europe, et c’est l’image du XVIIIe siècle qui nous est la plus familière grâce aux tableaux de Canaletto, Francesco Guardi, Giandomenico Tiepolo et surtout Pietro Longhi. Longtemps célébré entre l’Épiphanie et le Carême, il s’étend à cette époque pendant plusieurs mois de l’année, en hiver, en mai-juin et à l’automne (jusqu’à six mois dans l’année), sa démesure tentant à cette époque de masquer l’angoisse du déclin commercial et politique de Venise.

En 1797, avec l’arrivée des troupes du Directoire dirigées par Napoléon Bonaparte, la tradition est interrompue pour éviter des troubles au sein de la population, Napoléon ayant peur de la force révolutionnaire, subversive, et des émeutiers se cachant sous leurs masques. Quelque temps après, les Autrichiens réhabilitent quelque peu la fête, le carnaval s’embourgeoisant au XIXe siècle qui marque son lent déclin. À partir de cette époque, le carnaval ne connaît plus le même enthousiasme populaire, et les masques ont presque disparu jusque dans les années 1970. À cette époque, quelques adolescents renouent avec la tradition des œufs pourris, qui avait été interdite en 1268. D’autres étudiants férus de théâtre tentent de rétablir les mascarades en 1978. Sous l’initiative d’associations de citoyens, de la municipalité de Venise, de La Fenice et de la biennale de Venise en 1979, il est décidé de relancer avec faste le carnaval.

Depuis sa réintroduction officielle en 1980, le carnaval de Venise est devenu un événement touristique important et spectaculaire, des dizaines de milliers de visiteurs venant y participer en raison de l’atmosphère de la ville et des masques. Les jeux au détriment des animaux n’existent plus mais les attractions médiévales du carnaval (jongleurs, acrobates, musiciens, danseurs) subsistent et les spectacles ont traditionnellement lieu sur les places de Venise, en particulier sur la Piazza San Marco. Le carnaval actuel comprend le défilé inaugural des plus beaux costumes, le lâcher des ballons, la parade nautique, l’Envol de l’ange, la Procession des Maries. Il est marqué par ses spectacles publics dans les rues; des manifestations payantes dans les hôtels, palais et restaurants et ses divertissements privés (soupers fins, bals, concerts baroques) dans les palais. Il se tient traditionnellement les dix jours précédant le mercredi des Cendres.

Cependant l’enjeu économique est devenu tel qu’il peut ternir le caractère spontané de cette fête. Le costume traditionnel de la bauta est plutôt remplacé par ceux de Pierrot et de Colombine, le spectacle publicitaire envahit les rues, au point de faire dire à Philippe Sollers : « Rien de plus faux, parodique et grimaçant que le carnaval moderne. C’est un truc d’écran pour couturiers et sponsors divers. Du bruit, de la laideur, de l’outrance, des masques empilés sur des masques, des contorsions pour la caméra ».

Pompéi

Ancienne ville portuaire, Pompéi a été construite au VIe siècle avant J.-C., au pied du mont Vésuve, non loin de Naples. La ville italienne est le berceau intemporel d’une certaine humanité figée à jamais, tout comme la ville d’Herculanum, également marquée par l’histoire.

Les ruines de Pompéi

Les ruines de Pompéi.

Situé à 25 kilomètres seulement de Naples, le site de Pompéi est situé dans le sud-ouest de l’Italie, dans la plaine de la Campanie. Ville florissante jusqu’au Ier siècle de notre ère, au même titre que sa voisine Herculanum, elle a subi pendant toutes ces années une forte influence hellénistique.

Érigée au croisement des chemins d’échanges méditerranéens, Pompéi bénéficiait d’une localisation des plus enviables, jusqu’en l’an 79 de notre ère, date à laquelle le Vésuve entre en éruption et dévaste entièrement la ville et ses alentours. En deux jours, près de sept mètres de cendres ont recouvert la région, ne laissant plus aucune trace de cette cité.

À partir du XVIIIe siècle, des fouilles ont été entreprises et le site de Pompéi a été rendu accessible au public. Actuellement, il conserve sa division d’antan et est réparti en trois sections distinctes :

à l’ouest, on découvre le temple d’Apollon et des divinités capitolines ; au sud, le temple d’Isis et de Zeus Meilichios ; à l’est, un amphithéâtre du Ier siècle avant J.-C., l’un des plus anciens au monde. Site unique, il constitue le reflet de ce qu’était la vie quotidienne romaine. L’exceptionnel site de Pompéi comporte un très grand nombre de vestiges figés en excellent état de conservation.

Herculanum

Herculanum, sa voisine, se visite à travers cinq artères principales, qui permettent de découvrir de superbes mosaïques, des amphores de la boutique de céréales, les sculptures de marbre de la maison des cerfs, etc. La villa des Papyrus, qui se trouve à 30 mètres sous la ville, se visite par petits groupes, et il est également possible d’y admirer de nombreuses mosaïques.

L’ensemble du site a été classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Des ruines à herculanum

Des ruines à herculanum.

La notoriété d’Herculanum est éclipsée par celle de Pompéi, mais le site offre pourtant sur un périmètre concentré des vestiges très évocateurs, grâce à leur élévation et la restauration de nombreuses couvertures. Elle est moins célèbre, moins vaste, et du coup moins visitée que sa voisine. Pourtant, de toutes les cités ensevelies par l’éruption du Vésuve, c’est la mieux préservée.

Herculanum offre un témoignage inestimable sur l’architecture, les objets du quotidien et sa population avec le groupe de cadavres retrouvés sur la plage antique. Il semble cependant qu’à Herculanum le cataclysme de l’an 79 ne fut pas trop meurtrier : une inscription du IVe siècle mentionne l’existence à Naples d’un quartier des Herculanéens, indice qui confirmerait selon l’historien Nicolas Monteix que la plupart des habitants ont pu s’enfuir, au contraire de Pompéi.

Ce site à ciel ouvert subit aujourd’hui les assauts de la pluie, du soleil, du vent. Il souffre en outre des remontées d’humidité : le sol de la cité se trouve tout près de la nappe phréatique, à 25 mètres de profondeur.

Moins d’un quart de la cité antique a été tiré de terre. Les fouilles se sont arrêtées là où commence la commune actuelle d’Ercolano. La majorité des monuments publics et religieux sont toujours recouverts par la ville moderne. Manquent, par exemple, le « macellum » (marché) et les temples3.

À l’occasion du tricentenaire de la découverte du site, une importante exposition s’est tenue au musée archéologique de Naples d’octobre 2008 à avril 2009, qui a fait sortir des réserves de magnifiques statues trouvées dans la villa des Papyrus.

Formalités de voyage

  • Distance Paris-Rome (à vol d’oiseau) : 1.119 km.
  • Formalités d’entrée : passeport ou carte nationale d’identité en cours de validité.
  • Visa : Le visa n’est pas exigé pour voyager en Italie.
  • Vaccins : Avant la pandémie de Covid aucun vaccin n’était obligatoire ni même conseillé pour visiter l’Italie.
  • Risques : L’Italie ne présentait pas de risque sanitaire particulier.

Contacts utiles

  • Office national italien de tourisme (Enit) : 23, rue de la Paix, 75002 Paris. Spécialisé dans la promotion touristique de l’Italie à l’étranger (France, Belgique, Suisse, Canada, etc.).
  • Consulat d’Italie en France : 5, boulevard Émile Augier, 75016 Paris. Tél. : 01 44 30 47 00.
  • Vice-consulats d’Italie : à Lille, Lyon, Marseille, Metz, Mulhouse, Nice et Toulouse.
  • Ambassade d’Italie : 51, rue de Varenne, 75007 Paris. Tél. : 01 49 54 03 00. Fermée au public.
  • Institut culturel italien : hôtel de Galliffet, 73, rue de Grenelle, 75007 Paris. Tél. : 01 44 39 49 39.
  • Indicatif téléphonique : +39.

Pour finir, le voyageur intéressé recevra quelques conseils pour organiser son voyage transalpin dans les meilleures conditions. Bon voyage !

 

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